La petite histoire de lâassurance collective
Changements Ă©conomiques, besoins complexes dâun monde variĂ©, mesures fiscales, progrĂšs scientifiques, monde en perpĂ©tuel changement. Tout cela a façonnĂ© lâassurance collective.
1919 : lâannĂ©e de sa naissance
Neuf ans aprĂšs les Ătats-Unis, un premier contrat collectif est Ă©mis au Canada. Il ne couvrait que la vie. Les protections se sont Ă©tendues au fur et Ă mesure de la croissance Ă©conomique et de lâĂ©volution de la sociĂ©tĂ©.
Au cours de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, le gouvernement a imposĂ© un contrĂŽle des salaires. Le maintien du niveau de vie sâest fait en partie par une amĂ©lioration des avantages sociaux.
Le « boom » Ă©conomique de lâaprĂšs-guerre a contribuĂ© Ă lâamĂ©lioration des avantages sociaux en en faisant un avantage compĂ©titif sur le marchĂ© de lâemploi.
Un deuxiĂšme contrĂŽle des salaires en octobre 1975 a de nouveau permis des gains au niveau des avantages sociaux.
Le ministĂšre du Revenu tend la main!
Depuis 1985, le QuĂ©bec a ajoutĂ© une taxe de vente sur les assurances collectives. Le taux actuel est de 9 % (8 % en Ontario). Puis en 1993, le QuĂ©bec a rendu imposables les primes dâassurance santĂ© payĂ©es par lâemployeur.
Au fĂ©dĂ©ral, seules les primes dâassurance vie, incluant le dĂ©cĂšs et la mutilation accidentels, sont imposables.
Une autre taxe provinciale, la taxe sur les primes dâassurance, modifiĂ©e Ă lâoccasion, passera de 2.55 % Ă 2.20 % le 1er janvier 2013. Cette taxe est perçue directement auprĂšs de lâassureur pour qui elle reprĂ©sente un coĂ»t qui est intĂ©grĂ© Ă la prime facturĂ©e.
Le progrĂšs a un prix
Les progrĂšs de la mĂ©decine et de la pharmacologie sont phĂ©nomĂ©naux. Ils permettent de prolonger la vie active alors quâavant plusieurs maladies Ă©taient invalidantes ou fatales Ă court ou moyen terme il y a quelques annĂ©es.
Cela a un coĂ»t. Des traitements de quelques centaines de dollars par mois ne sont plus une raretĂ©. Il existe des mĂ©canismes pour minimiser lâimpact de ces mĂ©dicaments sur le coĂ»t des rĂ©gimes afin de permettre Ă la fois lâaccĂšs Ă ces traitements et la protection des rĂ©gimes.
Un monde exigeant
Saviez-vous que jusquâaux annĂ©es 80, les maladies mentales Ă©taient exclues des polices dâassurance invaliditĂ©? Aujourdâhui, elles reprĂ©sentent pratiquement 50 % des prestations payĂ©es!
LâĂ©volution des technologies de lâinformation et des communications amenuise les barriĂšres entre vie personnelle et vie professionnelle. Nous avons de moins en moins de temps pour chacun des rĂŽles que nous cumulons : conjoint, parent, enfant de parents ĂągĂ©s. On nous demande dâĂȘtre plus productifs, plus crĂ©atifs et capables de nous adapter Ă un environnement de travail qui Ă©volue rapidement, etc.
Ajoutez la mondialisation et la dĂ©localisation qui crĂ©ent une concurrence jamais vue, augmentant ainsi les exigences de performance et lâincertitude quant Ă lâavenir, toutes des Ă©lĂ©ments dâun stress grandissant et de plus en plus prĂ©sent.
Un monde complexe aux besoins variés
Papa au travail, maman Ă la maison, les enfants Ă la maison ou lâĂ©cole. Ăa, câĂ©tait le modĂšle dâaprĂšs-guerre jusquâau dĂ©but des annĂ©es 70, voire 80. Les besoins Ă©taient relativement uniformes.
Nous vivons dans une sociĂ©tĂ© aux besoins variĂ©s. Nous nous attendons Ă une diversitĂ© de choix dans tous les domaines. Les attentes sont les mĂȘmes en assurance collective : les gens sâattendent Ă une libertĂ© de choix en fonction de leurs besoins. Pour les rĂ©gimes actuels, cela reprĂ©sente tout un dĂ©fi Ă cause des acquis et des attentes quâil est parfois difficile de changer. La clĂ© pour rĂ©ussir un tel changement est la communication, et il nây en aura jamais trop. Le dĂ©fi est beaucoup plus facile Ă relever pour les nouveaux rĂ©gimes oĂč il nây a pas encore dâacquis. LĂ aussi, la communication est la clĂ© du succĂšs.